Pour Nîmes, la fin du rêve
La ZUP devait loger les milliers de travailleurs attirés par le « bassin d’emploi » de Nîmes. Une nouvelle zone d’activités avait même été créée à St Césaire pour accueillir les petites industries.
Mais au début des années 70, les pays producteurs de pétrole multiplient par quatre le prix du baril. Le « choc pétrolier » provoque en France une crise économique, avec de nombreuses fermetures d’entreprises. Et ce n’est que le début !
Nîmes perd un tiers de ses emplois et la zone d’activités reste déserte. La Zup, qui a été conçue comme une « cité-dortoir », n’est pas prévue pour y vivre 24 heures sur 24. C’est pourtant ce qui attend une bonne partie de ses habitants, désormais condamnés au chômage.