Le Développement Social des Quartiers
Confronté à des émeutes à répétition (81, 83, 87…), l’Etat a fini par prendre conscience du fossé qui ne cesse de se creuser entre les quartiers en difficulté et le reste de la société française.
Le gouvernement décide de lancer une action d’envergure pour favoriser le Développement Social des Quartiers (DSQ) et des moyens sont débloqués au niveau national.
Le projet Banlieue 89, date à laquelle est fixée l'échéance pour transformer les quartiers, est lancé. L’enjeu est d'impliquer les élus locaux dans ce qui doit être une véritable « révolution urbaine ». A Nîmes, un conflit ouvert oppose le maire Jean Bousquet et son adjoint chargé de l’Action Sociale quant à l’utilisation des fonds disponibles. Mis hors jeu, Bernard Sestier finit par démissionner.
Sur le papier, le plan de Jean Bousquet est ambitieux. En fait de développement social de la ZUP, le projet aboutit au début des années 90 à la construction du centre administratif et commercial le Trait d’Union. Les mauvaises langues disent que c’est l’ouverture d’un supermarché dans cette nouvelle zone d’activités qui a signé l’arrêt de mort des boutiques de la Galerie Wagner.